TPE 2007/2008

Les moyens d’information ne sont pas les mêmes dans tous les pays, l’information en tant que prévention du SIDA varie selon la situation économique du pays, les traditions ou encore les religions. Pour cela, nous nous sommes renseignées sur les moyens de prévention qu'utilisent chacun des trois pays dans lesquels nous avions en projet d’effectué notre sondage.

• En France :

  Les programmes de prévention du SIDA peuvent recourir à toute une série de médias, dont la danse, le théâtre, les manifestations sportives et culturelles, en sus de la radio, de la télévision et de la presse.
  Les médias et notamment la télévision et la radio touchent un grand nombre de personnes et exercent une énorme influence. Les communications par les médias peuvent conduire à un comportement positif en matière de santé. Mais de fausses informations au sujet de la transmission du VIH contribuent à des attitudes négatives vis-à-vis des séropositifs.

• Au Sénégal :

  Le Sénégal est l’un des pays que l’on cite en exemple en matière de lutte contre le SIDA en Afrique. En effet, le Sénégal a une vigoureuse action de prévention.
  Pour informer les gens sur le SIDA, la population à tous les niveaux a été mobilisée, notamment des enseignants, des soldats, des femmes, des chefs religieux et des ONG. La liberté de presse nationale a également permis de débattre ouvertement du problème et de publier sans difficultés des informations concernant la maladie.
  Le Sénégal bénéficie donc de divers moyens d’information comme une campagne nationale qui vise les femmes et les adolescents, des modules de formation de quelques groupes qui servent de relais à l’action de sensibilisation auprès d’autres groupes particulièrement vulnérables et à risques tels que les prostituées et les travailleurs migrants. De même, il existe des projets de sensibilisation menés par des associations culturelles et sportives et par des groupes de femmes. Des contres pour adolescents ont été créés dans différentes régions, dans ces centres des jeunes bien informés parlent aux autres jeunes. De plus, des chefs religieux organisent des ateliers sur le thème « Religion et SIDA ».
  Enfin, les généraux de l’armée sénégalaise sont souvent formés par des médecins militaires pour servir de relais à l’action de sensibilisation des troupes et de leurs familles.

• En Chine :

  La sensibilisation au virus du SIDA reste très faible parmi les enfants et les jeunes chinois. Une étude récente a permis de constater que sur un échantillon de 2500 jeunes de 15 à 20 ans, 50 % étaient incapables de citer un moyen de se protéger contre le VIH. Dans la même étude, environ la moitié des jeunes croyaient qu’on pouvait transmettre le VIH en partageant les mêmes baguettes.
  De ce fait, il est devenu nécessaire de fournir aux jeunes de ce pays une information appropriée sur le VIH/SIDA. Pu Cunxin, premier ambassadeur contre le SIDA a créé un réseau de dix nouveaux ambassadeurs de la jeunesse qui ont promis « d’apprendre, de partager et de soigner ». Ainsi, ces ambassadeurs âgés de 12 à 24 ans se sont engagés à apporter leur soutient aux campagnes mondiales de sensibilisation et de prévention. L’Etat pense que le moteur du changement est la jeunesse. Effectivement, comme l’information sur le préservatif est incompatible avec les traditions, il faut changer dès le plus jeune âge les idéaux.
  Cependant, chaque membre d’associations contre le SIDA se sait surveillé et écouté par la police car il y a eu un scandale à cause des ventes de sang, des collectes de plasma durant les années 1980. De ce fait, les démarches entreprises par les acteurs de la lutte ne se comptent pas en jour mais en mois voir en années.

En général,dans le monde certains pays offrent désormais un bien meilleur accès aux services de prévention du VIH tels que les services de conseils et dépistage, éducation préventive pour les jeunes, fourniture de préservatifs pour les personnes sexuellement actives, programmes visant la discrimination liée au VIH. Ces services de prévention doivent viser les jeunes, les femmes enceintes porteuses du virus, les groupes de population vulnérables, dont les travailleurs du sexe, les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports avec les hommes ainsi que les prisonniers